Brochure concernant la DCP

Pour télécharger la 1ère brochure sur la DCP, il vous suffit de cliquer ici (format pdf, mis-à-jour du 24 mars 2020)

Voici quelques extraits de débats au sujet du dépliant :
propos de Cécile Donnou, Masseur-kinésithérapeute à Grenoble (Isère), auteur de la brochure :

« Concernant le sujet du peak-flow, après réflexion, je ne l’ai pas modifié, pour plusieurs raisons :
– cette mesure n’a de valeur que si elle effectuée tous les jours, et comparée aux mesures antérieures. Elle doit s’inscrire dans le processus de suivi quotidien du patient par lui-même et par son kiné. Mesurer son peak-flow une fois par semaine, par mois ou par an, ne sert à rien, car cette mesure ne remplace en rien les EFR, beaucoup plus précises et complètes (il n’y a qu’à observer  la machine…). Si les soignants insistent tant sur ce petit suivi quotidien, c’est que le patient à terme se connaît (il connaît à peu près la valeur normale de son peak-flow), son kiné aussi, et qu’ensemble, ils sont capables de détecter beaucoup plus vite un épisode obstructif voire infectieux débutant.

– en terme de qualité de vie, mesurer son peak-flow et relever la mesure prend quelques minutes tout au plus. Le message que je veux faire passer à travers cette brochure est que la réalisation quotidienne de petits gestes simples permet le maintien de la qualité de vie, et pas sa dégradation. S’astreindre tous les jours à réaliser cette mesure utile, est beaucoup moins dégradant pour la qualité de vie que la survenue d’un épisode obstructif voire infectieux non détecté à temps, et qui sera beaucoup plus contraignant….
Ceci est valable pour toutes les maladies chroniques : le traitement préventif est toujours moins coûteux (dans tous les sens du terme : en temps, en qualité de vie, en « capital santé » et en argent) que le traitement curatif. Prenons l’ exemple d’ une personne atteinte d’eczéma : vaut-il mieux qu’elle hydrate sa peau tous les jours ou bien qu’elle attende l’arrivée de lésions douloureuses et gênantes pour sa vie quotidienne?

– je ne néglige pas néanmoins l’aspect psychologique de l’acceptation de la maladie et des soins qu’elle engendre. Pourquoi ne pas inclure cette mesure dans le contexte de la séance de kinésithérapie : avant de débuter la séance, le patient réalise la mesure. Psychologiquement il n’y a plus qu’une seule contrainte liée à la séance de kinésithérapie.

En conclusion, chaque patient prendra ce qu’il veut et laissera ce qui lui déplaît. Néanmoins il est important que ce soit son choix, et en tant que soignant il est de mon devoir de le prévenir. N’oublions pas non plus que chaque patient est entouré de soignants à qui il peut poser des questions, et avec qui il peut discuter et trouver des compromis. Ce traitement quotidien est assujetti à la vie de chacun : le dialogue est alors de mise. » 

Tous nos remerciement à Cécile Donnou !!!

Le présent site est avant tout un lieu d’échange, si vous avez des idées, des remarques pour améliorer la brochure, n’hésitez pas à me contacter, je transmettrai les informations à Cécile.

Alain, alain@adcp.asso.fr